nucleaire et progres scientechnoprolifique
Posté par bifaceb le 2 décembre 2011
Ce qui est amusant dans le « débat », la querelle sur l’avenir du nucléaire civil en France c’est qu’il se déroule, en quelque sorte, » à fronts renversés ».
En général, face aux menaces du réchauffement climatique, la pensée « industrielle, industrieuse », dit que le progrès technologique permettra de faire face aux défis environnementaux sans pour autant avoir besoin de changer radicalement notre mode de vie, en particulier que la croissance continuera, teinte en vert, que le réchauffement climatique aura une solution « technique », que la stabilisation, et encore moins, la décroissance, ne sont une option.
Appuyée sur l’analyse historique, la perspective est celle d’une science salvatrice qui évite la rupture.
Et, quand les écologistes disent, analoguement: décidons la fin du nucléaire, donnons des moyens à la recherche sur les énergies alternatives, de l’ énergie, il y en a à foison, sur nos têtes*, sous nos pieds, inventons des aujourd’hui les moyens de l’exploiter, curieusement, les thuriféraires de la science et de technique sont sceptiques, incrédules, pessimistes.
Curieux paradoxe,
ou logique de lobbies ?
Approximativement 0.7 trillions (700 millions de milliards) de KiloWatts heure atteignent la surface de la terre annuellement. Cette énergie est celle qui met en marche la « machinerie » de la Terre. Elle chauffe l’atmosphère, les océans et les continents, génère les vents, meut le cycle de l’eau, fait pousser les plantes, fournit les aliments aux animaux, et (durant une longue période de temps) produit même les combustibles fossiles.
S’y ajoute l’énergie amassée sous nos pieds dissipée via la surface terrestre, négligée ici, mais non négligeable en réalité.
La consommation « commerciale » d’énergie est de 85 000 milliards Kwh, en y ajoutant une autoconso du même ordre, l’énergie totale consommée par le monde représenterait à peu près 1/5.000 de l’énergie solaire que reçoit la surface de la terre chaque année.
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