oh,enrico !
Posté par bifaceb le 28 février 2014
Quelle belle histoire des années fric d’avant crise de 2008 !
Sans doute démarché par des commerciaux superformants, formés, motivés,
il vend son bien pour gagner en « faisant travailler l’argent »,
oubliant qu’il n’y a pas de rendement sans risque,
mais il a mal choisi son moment, perd de l’argent,
et poursuit les mauvais conseilleurs qui sont aussi, en l’occurrence, mauvais payeurs,
et, perd son prcès, au moins pour l’instant.
Enseignait on à l’école d’Enrico :
« un tien vaut mieux que deux tu l’auras »
ou « l’argent est un bon serviteur et un mauvais maître ».
C’est un saltimbanque, un artiste, pour cela il lui sera beaucoup (par)donné !
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avidité et pugnacité à l’arrivée en réclamant, pour s’être (avoir été) trompé, 45 M€ !
bref, un peu d’opacité, et beaucoup de nullité !!
dans le Figaro du jour
Enrico Macias condamné à rembourser 30M€
Le chanteur français Enrico Macias a été condamné à payer 30 millions d’euros à la filiale luxembourgeoise de la banque islandaise Landsbanki, aujourd’hui en liquidation, qui lui avait accordé en 2007 un prêt d’un montant de 35 millions d’euros. Dans un jugement que l’AFP s’est procuré, le Tribunal de Luxembourg a condamné mercredi le chanteur à payer à la banque en liquidation le montant de 30,071 millions d’euros avec les intérêts conventionnels à compter du 1er janvier 2013. Les juges luxembourgeois ont également validé une saisie-arrêt sur les contrats d’assurance-vie de l’artiste auprès de la compagnie Lex Life & Pension (entreprise qui était liée à la banque islandaise) afin de s’assurer du recouvrement des 30 millions d’euros à la liquidatrice de la banque.
En juillet 2007, Enrico Macias et son épouse, aujourd’hui décédée, avaient contracté un prêt auprès de Landsbanki, garanti par deux biens immobiliers, dont la villa du chanteur à Saint-Tropez. Il s’agissait d’un prêt de type « Equity release » consistant à mettre en garantie un ou des biens immobiliers pour obtenir des liquidités utilisables librement et dont le montant est déterminé par la valeur de ces biens. L’emprunteur ne reçoit qu’un certain pourcentage de la somme totale empruntée et est obligé d’investir le différentiel dans des supports spéculatifs. En l’occurrence des contrats d’assurance-vie dans le cas des prêts consentis par Landsbanki.
Enrico Macias reçut 9 millions d’euros en liquide et le surplus de 26 millions fut investi dans trois polices d’assurance-vie: deux de 11 millions chacune et un contrat de 4 millions. En 2008, la banque islandaise fut déclarée en cessation de paiement puis en liquidation et la valeur du portefeuille d’assurance-vie s’écroula. Les biens gagés ne permettant plus de couvrir les ratios de couverture du contrat prêt, la liquidatrice réclama en 2009 le remboursement intégral du prêt. Ce à quoi le chanteur français s’opposa.
Enrico Macias avait attaqué la banque en liquidation devant le tribunal de commerce luxembourgeois en réclamant la nullité du prêt de 35 millions d’euros. Ses avocats ont invoqué des fautes de Landsbanki et considéré que le montage financier qui lui fut proposé reposait « sur un mensonge juridique et économique, mais également sur une tromperie concernant ses véritables risques ». Le chanteur demandait aux juges luxembourgeois des dommages et intérêts en réparation de son préjudice évalué à 43,513 millions. Mais les juges luxembourgeois ont débouté le chanteur en arguant qu’il était « un investisseur averti » et qu’il avait contracté le prêt de 2007 « en toute connaissance de cause ». Contactés par l’AFP, les avocats luxembourgeois d’Enrico Macias n’ont pas souhaité commenter cette affaire ni dire si leur client entendait faire appel du jugement.
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