“L’éternité, c’est long, surtout vers la fin.” disait Woody Allen.
Tellement longue, cette éternité qu’elle nous a incité à imaginer Dieu,
pour dominer cette incompréhension du Temps infiniment étiré entre le passé et le futur,
comme de l’Espace , qui va au delà de tous les regards, des télescopes, des investigations possibles…
Mais je m’intéresse plutôt au début de cette éternité devant nous :
le soleil brille depuis 4, 5 milliards d’années et doit briller pendant encore presque 5 milliards d’années,
avant de s’effondrer, ou de s’expanser, détruisant d’une manière ou d’une autre, froid ou feu, irrémédiablement notre planète.
Mais comment imaginer ce que pourrait être notre terre, nos sociétés, notre espèce humaine dans plus de 4 milliards d’années ?
Avec le progrès technique que nous avons connu depuis moins de 10 000 ans nous sommes passés du nomadisme,
avant l’agriculture, de la faim, du froid, de la maladie, du tribalisme, de la violence
à notre civilisation industrieuse, industrielle, qui peu à peu arrive à nourrir et soigner la planète
et fait la qualité de vie d’une partie de ses habitants…
Ces progrès s’accélèrent, nous le voyons et vivons au quotidien, comment imaginer des milliards d’années à ce rythme ?
et si nous savons quitter notre planète, nous pourrons avoir quatre ou cinq milliards d’années de rab’ ?
Sous réserve que les armes, le réchauffement, les maladies, n’aient pas fait table rase de l’Humanité,
ou pourrait elle être, que pourrait elle faire (ne pas faire ?) dans plusieurs milliards d’années ?
Vertigineux, inimaginable.
Et d’ailleurs je n’ai pas trouvé quel était le roman de science fiction le plus lointain,
aucun en tout cas auquel je puisse penser qui ne se trouve dans ce millénaire …
Des milliards d’années :
Il y a de la place pour l’imagination la plus délirante, la plus forte, la plus folle, la plus imaginative !
et puisque nous parlions vie éternelle : paradis ou enfer, on aurait pu titrer : des milliards damnés.