croissance à 1,1 %

Posté par bifaceb le 1 février 2016

 

La croissance a finalement été de 1,1% en 2015, j’avais prévu entre 0,5 et 1,

j’ai été dépassé, sans doute car le fameux « alignement des planètes » :

pétrole pas cher, liquidités monétaires non marché, euro bas,

ont amené un peu de croissance supplémentaire.

Mais le fond de mon analyse ne change pas :pour des raisons tactiques,

jusqu’en 2017, les entreprises françaises retiendront leurs investissements,

et l’activité ne redécollera pas !!

 

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heures et bonheurs des entrepreneurs

Posté par bifaceb le 26 janvier 2016

« La vie d’un entrepreneur est souvent bien plus dure que celle d’un salarié.
Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties»,
c’est la phrase d’Emmanuel Macron  mercredi dernier.

Cette comparaison a t elle vraiment un sens ?

Ce qui est important n’est-il pas la qualité de la vie au travail, plutôt que la quantité de travail ?

Et de ce point de vue sociologique : (in)satisfaction au travail,
je ne suis pas certain que le salarié soit mieux loti :
je connais plus de chefs d’entreprise, certains n’ayant pas de craintes pour leur fin de mois,
qui aiment à prolonger leur job, que de salariés refusant leur retraite.
Et d’un point de vue plus économique, c’est l’ espérance bénéfices/couts qu’il faut comparer,
et l’espérance de gain est plus forte chez l’entrepreneur, au sens statistique comme au sens psychologique.

Encore une phrase pour se faire de la pub, « faire le buzz », pour parler branché.

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chantage au chômage

Posté par bifaceb le 14 janvier 2016

 

Dans l’approche  marxiste, le lumpen prolétariat survit dans la misère pour pouvoir faire pression sur les travailleurs salariés en leur disant : revendiques, fais le malin, tu seras mis à la porte demain et en liste noire jusqu’à la fin de ta vie, des milliers d’autres seront contents de prendre ta place pour une bouchée de pain.

Même si, à la marge, ce comportement es toujours d’actualité, nos sociétés sont assez régulées et protégées dans ce domaine et ce chantage à l’individu sur l’emploi marche moins bien.

Alors, le discours du patronat est différent et s’adresse maintenant au gouvernement : vous voulez des emplois pour être en position de réélection : cédez à nos revendications et nous verrons, sinon, nous maintenons une politique atone et le nombre de chômeurs augmentera…

Avec ce type de raisonnement, les salaires comme le code du travail risquent d’être des victimes à perpétuité, au moins tant que le gouvernement cédera.
Et le plus formidable, c’est que ce raisonnement s’appuie sur un mensonge visible : entendre le « patron des patrons » dire que l’objectif de l’entreprise est de créer de l’emploi, alors même que son objet social est différent, et que celui qui sacrifierait les marges, le profit, à l’emploi, les salaires serait non seulement débarqué, mais pourrait être poursuivi en justice pour un tel détournement des missions qui lui ont été confiées !
M.Gattaz fait semblant, quand cela l’arrange, d’ignorer la lutte des classes !

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Mitterrand : dépassé

Posté par bifaceb le 11 janvier 2016

 

Maintenant que le temps est passé,

il me semble encore plus dépassé,

ce vieux bonhomme pour lequel nous avons voté,

pour lequel j’ai collé des affiches, vibré,

et qui a beaucoup raté, tout  gâché.

Nous  avons cru en l’écoutant que nous pouvions

« changer la vie », en nous appuyant sur la force tranquille

nous avons défendu les nationalisations, la création d’emplois publics,

pour terminer, après une parenthèse ouverte mais jamais fermée,

dans une impuissance cruelle: le ni-ni,  ou « le chômage, on a tout essayé »,

d’un homme accroché à son pouvoir jusqu’à conduire son camp à la plus cinglante des défaites, et son premier ministre jusqu’au suicide…

Que retient-on de ces quatorze années de pouvoir, au delà des premiers mois,
de l’abolition de la peine de mort, de la décentralisation, la libéralisation des ondes ?

Qui peut citer une mesure du second septennat au delà des deux ans où Michel Rocard fut son premier ministre, et durant lesquels furent négociés les accords de Nouméa,
mis en place (très difficilement !) la CSG et les lois sur le financement des partis politiquee ?

 Sa rancoeur l’a conduit à éliminer Michel Rocard,
pour le remplacer par Edith Cresson puis Pierre Berégovoy
,
sans aucun dessein, aucun projet.

Quand je lis les hagiographies publiées ces jours-ci,
je sentais nécessaire cette mise au point.

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joyeux Noël

Posté par bifaceb le 24 décembre 2015

 

Noël doit être une fête, une rencontre familiale joyeuse autant que possible,  même en cette année si difficile.

Cette semaine, au hasard du zapping télé, je suis tombé  sur un reportage sur le marché de Noël à Strasbourg :
profusion, consommation, joie de vivre

et, durant la même heure,

les travaux des champs en Haïti, le pays le plus pauvre d’Amérique Latine, dureté de la vie, fatigue, …

Comment accepter,  une telle différence, et surtout, comment la combattre ?

Voilà un bon sujet de réflexion en ce jour.

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quatre ans

Posté par bifaceb le 18 décembre 2015

 

Il y a quatre ans c’était dimanche, un dimanche de début de vacances scolaires,

nous en avions bien profité.

la semaine devait être agréable, la vie devant nous…

 

comme le 12 novembre « normal », après le 11 novembre du souvenir, a précédé le drame du 13 .

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expatriés, rapatriés, réfugiés, réalités

Posté par bifaceb le 7 décembre 2015

 

La différence de terme renvoie bien à des réalités différentes :

- les rapatriés d’Afrique du Nord en 61-62 avaient des attaches en métropole, de la famille,
des qualifications qui ont permis leur intégration dans l’économie,
le tout dans le contexte de croissance des trente glorieuses

- les expatriés vont dans un pays pour y exporter leur savoir faire, leurs capitaux,
pour lesquels le pays d’accueil est demandeur.

Ils sont en général peu nombreux, ont un pouvoir d’achat qui intéresse le commerce local,
et ont pour projet, en général, de repartir du pays, au pays au bout de quelques années,
ce qui n’empêche pas quelques tensions avec les « locaux »

- les réfugiés arrivent dans le pays qu’ils ont plus ou moins choisi démunis,
avec des qualifications, une langue souvent inadaptées, une culture différente
Leur insertion dans la société est plus longue, difficile, couteuse,
sans emmener le débat vers l’intégration vs assimilation.

Tant que les défenseurs des migrants confondront volontairement ces termes,
le débat véritable ne commencera pas.

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l’arroseur arrosé

Posté par bifaceb le 3 décembre 2015

 

Sage décision de justice qui a condamné aujourd’hui BT à rembourser les centaines de millions touchés.

Lui qui a toujours acheté à bas prix, « redressé », c’est à dire rentabilisé en force les boîtes,
et bâti là dessus une belle fortune,

était mécontent qu’ « on », sa banque de l’époque, lui applique cette même posologie :

« vous êtes en difficulté : je vous achète vos actifs à bas prix,
je mets le paquet pour restructurer et licencier,
je revends dès que possible en empochant les gains,
en oubliant, autant que possible, toutes mes promesses… »

Il s’en veut d’avoir été faible, naïf, d’avoir trouvé meilleur que lui à ce jeu.

 Car :

« tel est pris qui croyait prendre », sagesse populaire,

« à malin, malin et demi », sagesse populaire bis,

« qui sème le vent récolte la tempête », proverbe républicain,

 » celui qui a tiré l’épée périra par l’épée », maxime biblique !

 

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hors sol et solaire

Posté par bifaceb le 21 novembre 2015

 

Ces deux mots aux consonances quasiment inversées sont apparus durant les dernières semaines dans nos médias :

 

- hors sol, pour désigner un technocrate éloigné des réalités situé à Bruxelles, à Washington, Londres, Berlin ou même Paris,
qui n’a pas idée de ce que vivent les français, un peu trop international, cosmopolite et interlope aurait on dit il y a 80 ans.

- solaire, à l’inverse, pour admirer quelqu’un à la personnalité rayonnante, une belle personne qui attire autour de lui.

Il y en avait parmi les victimes de vendredi 13.

 

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la haine, la guerre ?

Posté par bifaceb le 16 novembre 2015

 

Ces jours sont tragiques, la barbarie de djihadistes, fanatiques islamistes,
a tué et blessé par dizaines des innocents qui profitaient du vendredi soir
pour boire, dîner en terrasse, écouter de la musique, assister à un match de foot,
s
e promener dans les rues de Paris.

Ils voulaient donner la mort à des gens bien sûr innocents,  des anonymes,
des parisiens, ou non, qui ce soir là,  étaient sortis de chez eux pour profiter de la vie.

Ils visaient le loisir, le plaisir, des sujets qui leur déplaisent au quotidien,

mais aussi ils visaient plus haut, notre devise : liberté, égalité, fraternité,
et peut-être plus spécifiquement, humanité, chrétienté, laïcité,
ces valeurs qui fondent aussi notre vivre ensemble.

La volonté de faire mal, la haine les ont conduit durant ce projet.

D’où vient cette haine ? des conditions matérielles pas brillantes, mais pas non plus misérables ?
D’une éducation depuis l’enfance dans la haine des français, des chrétiens, des « mécréants »?
Pour certains, comme Merah sans doute, même une partie de la fratrie a échappé à cette éducation,
mais pas pour tous, issus pour parie de familles très classiques,
d’une envie d’aventures pour les garçons, d’utilité pour les filles ?
de « lavages de cerveau » via les mosquées salafistes et/ou Internet ?

Rien ne semble suffisant à créer ces comportements, et pourtant …

Sur le net, se développe un débat pour savoir si ce qui était visé était notre hédonisme, ou nos valeurs ?
notre ambition « droit de l’hommiste », notre laïcité,  notre chrétienté, notre liberté ?

En caricaturant, devons nous réagir par des soirées bistrot en terrasse, baguette, beaujolais et camembert,
ou par un projet pour notre société, une vision à moyen terme, une perspective, une transcendance ?

 

Ils ont utilisé des armes de guerre, et veulent nous faire la guerre
sans que les buts de ce conflit, de cette guerre soient bien clairs.

Mais, de notre coté, je ne pense pas que nous soyons en guerre,

nous sommes dans un combat très dur contre des terroristes,

un combat qui implique d’abord la Police, la Justice, les Services de Renseignement.

La guerre, c’est autre chose, comme le rappellent ceux qui l’ont vécue hier,

comme le disent les reporters de terrain, ou les militaires,
le danger y est omniprésent, la police impuissante, les services de l’Etat débordés,

et les victimes, les victimes …

————————————-

 

22 août 1914: le jour le plus meurtrier de l’histoire de l’armée française

Publié le 22-08-2014 à 10h57Mis à jour le 24-08-2014 à 10h17

 

Paris (AFP) – Avec 27.000 soldats français tués par la mitraille allemande, le 22 août 1914 fut la journée la plus sanglante de l’histoire de France. Moins de trois semaines après le début du conflit, cette hécatombe balaie les illusions d’une supériorité française sur l’envahisseur allemand.

 

27.000 morts sur 400 km de front, de la Belgique à la Lorraine, et pratiquement aucune trace dans la mémoire collective. Une tragédie « oubliée », pour occulter les graves lacunes de l’état-major français et une stratégie offensive irresponsable qui poussa les hommes à l’abattoir.

 

Durant les cinq journées tragiques du 20 au 25 août au cours desquelles se joue « la bataille des frontières » perdue par la France, 40.000 soldats français perdront la vie, déchiquetés par la mitraille de l’artillerie ennemie, selon les estimations établies à partir des soldats manquant à l’appel. Mais le 22 août fut à ce point sanglant qu’avec une dizaine de milliers de morts côté allemand, l’état-major du Kaiser se demanda en fin de journée s’il était bien vainqueur, tant les pertes paraissaient incroyables.

 

27.000 morts et disparus en un seul jour, dont environ 7.000 pour la seule bataille qui se déroula autour du village belge de Rossignol: c’est autant de soldats français tués en un jour que durant toute la guerre d’Algérie de 1954 à 1962.

 

Et sept fois plus que tous les morts alliés du « Jour-J », le débarquement en Normandie le 6 juin 1944.

 

Un siècle plus tôt, 6.800 soldats français et autant d’Allemands étaient tombés en juin 1815 à Waterloo, jusqu’alors l’une des batailles les plus meurtrières de l’histoire de France.

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